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Partie Technique

I) Animation

Un animé est produit dans des studios d’animations japonais. Souvent, un animé découle d’un manga (version papier d’un animé). C’est donc au studio d’animation de faire l’intermédiaire entre la version papier, et la version animé au rendu final et publié. Et dans d'autres cas, il n’y a pas de manga sur lequel se baser ; dans ce cas, le studio d’animation fait tout le travail en passant par le design des personnages.

Ça fait un sacré paquet de boulot là non ?

Oui en effet ! Le travail est monstrueux, rien que pour produire qu’un seul épisode ! Néanmoins, pour faciliter le travail, les tâches sont réparties sous différents métiers : Réalisateur, Assistant réalisateur, Réalisateur d’épisode, Scénariste, Scénarimagiste, directeur de la photographie, directeur artistique, responsable des couleurs, [...], chef-animateur, animateur-clé, animateur 3D/CG, intervalliste, Monteur.  (Voir page descriptive des métiers ici)

woa... Et ça fait combien d'argent au total pour un épisode ?

Un seul épisode d’animation japonaise coûte entre 100.000$ et 300.000$. Pour connaître plus de détails, je te renvoie vers la partie économique en cliquant ici.

Parlons maintenant de technique : et pour cela, on va prendre l’exemple de l’animateur-clé. Celui-ci s’occupe du mouvement de l’animation. En général, la méthode la plus répandue est celle de la pose-à-pose, consistant à dessiner les parties les plus importantes d’une action, appelée poses-clés (d’où le nom d’animateur-clé). Il peut se contenter de ces poses-clés, qui sont le minimum à dessiner pour rendre une action compréhensible. Il peut aussi aller plus loin et dessiner un peu plus d’images pour rendre une action plus fluide. Un intervalliste intervient pour combler les trous afin de compléter le mouvement de l’action.

De plus, l’animateur-clé effectue son travail d’abord sur papier, puis dessine numériquement dans un logiciel d’animation, à l’aide d’une tablette graphique. D'ailleurs, pour cet animateur, un autre outil est important : celui de la feuille d’exposition. Il permet d’indiquer le minutage de l’animation et peut ajouter des « échelles d’intervalles » pour faire combler les passages marqués par un intervalliste. Mais toutes les réalisations du duo animateur-clé / intervalliste sont au rendu 2D.

Et alors ? c’est bien tel quel non ? 

Alors, oui et non. Ça dépend juste de ce que veut faire le studio d’animation. Parfois, les rendus 3D sont bien plus beaux visuellement que les rendus 2D. C’est ici qu’intervient l’animateur CG/3D. Lorsqu’ils sont nécessaires, ils servent à soumettre des rendus 3D avec leurs aisances des logiciels informatique. Pour s'informer sur l'animation 3D, clique ici

Par exemple : 
Source : https://www.youtube.com/watch?v=n32bYLejpjY, extrait de l’attaque des titans, Combat entre le bataillon d’exploration et Bertolt, saison 2 épisode 6. (0min36 à 1min06)

Dans cet extrait, nous voyons des suites de plans en 2D, puis quelques secondes de 3D avec le titan colossal. Ici, un rendu 3D est requis car il y a une grosse différence de taille entre les soldats de taille humaine et un titan de plusieurs dizaines de mètres de haut. Ces plans 3D sont entièrement soutenus par les logiciels informatiques. L’animation est faite de tel que seul le titan est en 3D, les soldats (en verts), eux, sont en 2D. De plus, il y a une ligne noire sur le dessin du titan pour avoir un rendu 2D ; on appelle ça du « Cell shading ». 

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Si on prend la vidéo (complète) en image par seconde, on se rend bien compte que les animateurs fonctionnent en poses clés. Cette fusion 2D/3D provoque un dynamisme dans le mouvement, il accentue la taille du titan, intensifie le combat et crée un impact chez le spectateur.

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Comme nous l’avions dit plus haut : seule l’animation ne suffit pas, il faut de l’ambiance un peu !

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